L’augmentation mammaire par prothèses est une intervention chirurgicale qui vise à augmenter le volume de la poitrine par la pose d’implants mammaires, autrement appelés « prothèses mammaires ». La chirurgie mammaire peut se faire par pose d’implants mammaires micro-texturés car il limite le risque de coque, ou par prothèse mammaire anatomique. Elle peut aussi se faire par lipofilling, qui est un transfert de graisse.
Pour se préparer à l’intervention d’augmentation mammaire, une consultation est nécessaire. Cette consultation permet de discuter avec le médecin en charge de l’intervention et d’évoquer les points principaux tels que les caractéristiques des prothèses (prothèses mammaires sous le muscle ou pas, pose de prothèses mammaires lisses ou d’implants mammaires texturés…), la cicatrice, mais également la chirurgie en elle-même.
La pose de prothèses mammaires se déroule sous anesthésie générale. Après une incision cutanée sur l’aréole —–ou au niveau du pli sous-mammaire, le chirurgien aménage une loge, c’est-à-dire l’emplacement de l’implant. En général, lors de l’intervention, l’excédent quelques fois de peau est retiré pour obtenir une forme de poitrine plus harmonieuse. La durée de l’intervention est d’environ 1h30.
Après l’augmentation mammaire, des douleurs apparaissent au niveau de la poitrine ou lors d’un mouvement de bras. Elles peuvent s’intensifier si les prothèses sont placées derrière le muscle pectoral. La prise d’antalgiques apaise ces douleurs. Des bleus et un gonflement peuvent apparaître. Le pansement sera retiré au bout de 2 jours pour le port d’un bustier ou d’un soutien-gorge spécial à porter durant un mois. En général, la reprise sportive ne peut être envisagée avant deux mois.
L’intervention chirurgicale de l’augmentation mammaire peut être prise en charge par la Sécurité Sociale sous certaines conditions, notamment lorsqu’elle est qualifiée de chirurgie réparatrice comme le cancer du sein. Il faut toutefois savoir que la chirurgie esthétique au sens propre du terme n’est pas prise en charge.